2008
En août 2008, les « Djoyeus Djâles Di So Corti » se rendent au Canada, à l’occasion du 400e anniversaire de la ville de Québec. En effet, Bièt’mé avait reçu l’invitation au début de l’année 2006, comme beaucoup de géants du monde entier, pour un rassemblement hors du commun : un défilé de géants.
Commence alors pour les « Djâles » la grande aventure. Se rendant compte qu’un siège sur un vol transatlantique est impossible à réserver pour un géant d’une telle taille, Bièt’mé, Mic et Mac voyageront par bateau. En guise de siège, les membres du groupe leur offrent de confortables caisses de bois traitées pour voyager dans des containers ; pour les passeports, ce sera la chasse au formulaires de dédouanement. Les difficultés continuent lorsque les « Djâles » se rendent compte que chaque caisse doit avoir un inventaire précis de son contenu. C’est à cette occasion que les géants du groupe sont pesés pour la première fois.
Le voyage de ceux-ci prenant un peu plus de temps que celui de leurs accompagnateurs, ils ont pu partir grâce à une astuce. En effet, fort demandé sur le continent, ils devaient pouvoir continuer à défiler… Alors, qui est parti au Québec ? Bièt’mé ou Toine, mystère non encore éclairci.
Sur place, Les « Djoyeus Djâles » enchaînent les défilés et démonstrations de danse, pour le plus grand plaisir du public, les géants d’outre-Atlantique étant des géants sur roulettes. Avant de réintégrer leurs caisses pour un retour de croisiériste, ils ont laissé sur place, une filleule : Marie-Guillemette Couilard. Bièt’mé ou Toine, allez savoir, espère seulement que l’échevin du folklore de l’époque, M. Philippe Detroz, se sera remis de ses émotions, le nom de Marie-Guillemette Couilard l’ayant un tantinet perturbé.
Au final, c’est une cour de quatorze personnes qui s’envolera pour Québec, dont cinq porteurs qui se relayeront sous les jupes des géants.
