Initialement, les « Djâles » étaient vêtus tout en noir. Ils étaient connus pour taquiner la foule avec des vessies de porc, qui étaient gonflées comme des ballons de baudruche.
Au fur et à mesure des années, le costume du groupe a évolué : une cape rouge apparaît, ainsi qu’un masque rouge. Les vessies de porc furent bientôt remplacées par des épieux ; mais ces derniers, trop fragiles, furent à leur tour substitués par des fouets en raphia.
Aujourd’hui, les membres du groupe sont donc habillés d’un costume entièrement noir, sur lequel ils portent une cape rouge et, ceinturé à mi-hauteur, d’une ceinture rouge bordée d’un galon doré et garnie de grelots. Ils sont masqués d’un loup rouge et coiffés d’une cagoule noire surmontée de cornes rouges.
Le costume des « Diablesses », qui virent le jour en 1969, est quant à lui très féminin. Il est composé d’un haut noir et d’une mini-jupe noire avec des franges rouges. Une tête de dragon est brodée sur leur corsage. Une courte cape rouge bordée d’un galon doré, des bas résilles et des bottes noires complètent la tenue. Elles portent également un loup rouge et doré, et tiennent en main un épieu rouge et doré, symbolisant la victoire de Bièt’mé et des siens.
2022…l’après-COVID, force est de constater que de nos jours, de plus en plus de personnes portent des lunettes et ont des difficultés respiratoires…le mot d’ordre étant le bien-être de tous, le Djale a décidé de racourcir la cape, de « tomber le masque », et de remplacer la cagoule par un béret noir, bien entendu orné de deux petites cornes rouges (restons un minimum endiablés).
Quant à nos Diablesses, toujours aussi féminines, elles sont maintenant munies d’une sacoche noire parée d’un dragon rouge et portée en bandoulière.
