Confrérie

L’ordre du Dragon

Le groupe des « Djâles » décide de créer, en 1964, un grand Ordre du Dragon, à l’occasion de son dixième anniversaire. Celui-ci a pour but d’honorer les siens, ceux qui œuvrent sans cesse à son épanouissement et dont le dévouement est à la mesure de leur enthousiasme. Ainsi, on y intronise les personnalités qui méritent une consécration officielle.

Durant la première intronisation de cette confrérie folklorique, c’est Monsieur Raymond Regnier, président d’honneur et fondateur du groupe, qui a été nommé Grand Lucifer et a reçu les attributs.

Le Grand Conseil de Lucifer, formé par des dirigeants et anciens dirigeants, préside à l’organisation de la cérémonie d’intronisation. Le conseil porte alors la tenue d’apparat qui consiste en une longue robe de velours noir, rehaussée d’une ceinture rouge et d’une courte cape rouge, ainsi qu’un chapeau en forme de crête de dragon. Aujourd’hui, la cérémonie a lieu tous les cinq ans, au moment où le groupe présente un prince. Ainsi, selon un rite bien établi, Lucifer, entouré de ses compagnons, confère tout d’abord le titre suprême de « Dragon Honoris Causa » à des personnalités choisies ou à des Tilffois qui ont apporté leur aide au groupe.

L’intronisé doit satisfaire à des épreuves, et, en premier lieu, prouver sa volonté de combattre le mal en transperçant, d’un coup d’épieu symbolique, un panneau figurant un dragon. Il doit ensuite déguster une boisson secrète, le « sang de dragon », qui lui confèrera bravoure et vitalité. Enfin, après avoir juré de toujours être un homme ou une femme « de cœur et de bravoure », le postulant reçoit les insignes de son nouveau grade et un diplôme. L’insigne en question consiste en une médaille émaillée, sur laquelle apparaît une silhouette de dragon. Celle-ci est attachée à un ruban vert, lequel se porte en sautoir.

Le Grand Conseil accorde aussi l’Ordre de l’Epieu. Celui-ci est, en principe, réservé aux membres actifs ou sympathisants pour plusieurs longues années de dévouement envers le groupe. Ils reçoivent une médaille soutenue par un cordon de couleur, couleur qui varie selon l’ancienneté de chacun.

Citons également l’Ordre de « Bièt’mé Di So Corti », qui récompensent ceux qui font preuve d’un dévouement au-dessus de la moyenne au sein du groupe.